Pendant bien longtemps, à Bordeaux, le Rosé était un produit secondaire (donc très moyen) sans itinéraire cultural propre, sans style. On faisait du Rosé pour améliorer, concentrer les vins rouges qui étaient la production phare de nos exploitations. Bordeaux est la grande région des vins rouges. Mais les modes de consommations du vin ont changé, les consommateurs ont rajeuni et ceux sont féminisés, alors les vins rouges parfois trop riches, trop puissants ne s’adaptaient plus à ces styles de consommations. Ces nouveaux consommateurs cherchaient des vins plus frais, plus légers et surtout faciles à boire.